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Cet article a été réalisé grâce à ma propre expérience de participation à la supervision à la fois en tant que thérapeute et en tant que superviseur. Alors, qu’est-ce que la supervision ? Qu’est-ce que j’entends par ce terme afin d’éviter la substitution de termes, les conflits d’idéologie et les approches de modalités différentes ? Il s'agit du processus d'évaluation du travail du thérapeute lors de son travail direct avec le client, avec feedback ; clarification de certaines problématiques du thérapeute au client, etc. etc. Et probablement tout thérapeute qui, d'une manière ou d'une autre, travaillait sous surveillance, a remarqué que son état était différent de l'état habituel lors de la consultation. En règle générale, ce sentiment de légèreté et d’envolée, de liberté et de créativité disparaît. Travaillant sous supervision, le thérapeute se sent lui-même sous le « dôme » de l’évaluation. Et qu’arrive-t-il alors à sa personnalité ? La partie enfantine du thérapeute commence à apparaître en lui, et dans cet état des pensées lui viennent : « Ne devrais-je pas m'enfuir d'ici ? », « Quand le client comprendra-t-il tout lui-même ? etc. En général, les pensées, les sentiments et les sensations sont caractéristiques de l’état d’un enfant. Qu’arrive-t-il à la partie adulte du thérapeute ? Elle est au travail, elle est avec un client et, en règle générale, elle porte le client sur elle. Et c'est bien si le thérapeute a suivi sa propre thérapie et a suivi une dynamique similaire en lui-même, a été capable de combiner en lui-même les parties enfant et adulte et a mené calmement le travail avec le client à sa conclusion logique. Mais imaginons que cela ne se soit pas passé ainsi, qu’à un moment donné il y ait eu un échec et que soit le thérapeute se soit révélé sous-développé, soit qu’il y ait plus de superviseurs que ce que le thérapeute pouvait gérer. Mais après avoir terminé le travail et libéré le client, le thérapeute se retrouve seul avec son superviseur et se glisse en douceur dans la position du client. Voici la partie la plus intéressante. Puisque le Superviseur observe depuis la position d'un Adulte et évalue le travail précisément en tant que Thérapeute Adulte et donne une évaluation de la partie Adulte du thérapeute. Mais il y en a un MAIS ! Ce n’est pas un fait que le thérapeute soit en position d’Adulte, surtout lors d’un feedback direct. Ce sera plutôt une position d'enfants ! Il s'avère donc qu'un certain phénomène se produit. Le Superviseur donne un feedback à la partie Adulte du Thérapeute, mais le Thérapeute écoute le Superviseur de la partie Enfant, ce qui à son tour peut la traumatiser. Et c'est bien si le thérapeute s'en rend compte, alors cette situation peut se terminer calmement, mais si le thérapeute ne comprend pas cela, alors des sentiments véritablement enfantins sont activés en lui et ces expériences, comparables à celles que chacun de nous a vécues dans l'enfance profonde, placent le Thérapeute dans les sensations et expériences traumatiques pour lui. Et puis il est très important de le montrer au thérapeute. Dans ce cas, le Thérapeute pourra prendre conscience de ses ressentis dès la supervision et poursuivre sa pratique. Avec cet article je ne m'engage pas à couvrir l'ensemble des écueils du travail de supervision, mais seulement à montrer la phénoménologie des expériences internes du thérapeute et les conséquences de celle-ci. point de vue du superviseur sur le processus de travail sous supervision. J'apprécierais vos commentaires..